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un tour du monde?

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Notre tour du monde en Vélo


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4 octobre 2008 6 04 /10 /octobre /2008 18:25
Ahhh !!! Le retour en france !! !

Le bonheur d'entendre parler français, d'acheter de la baguette et du fromage qui pue, de se sentir chez soi, tout simplement....
Ce jour là, tout le monde était très, très content de prendre le ferry pour rentrer à Calais: Bienvenue chez les ch'tis !
Nous débarquons un peu tard, probablement à cause du feu de la semaine précédente dans le tunnel: tous les ferrys ont 1 heure de retard... Mais ce n'est pas grave: nous somme si contents !
Pourtant, Marick nous explique que ce n'est pas la vraie France, mais une autre france; dans la vraie france, nous avons notre maison, et pas là...
Une des premières images que nous aurons sera celle d'un scooter qui nous fait un doigt d'honneur.... Quel drole d'accueil ! Heureusement, il fait beau, très beau même, et ce n'est pas cela qui va enrayer notre joie !
Pourtant, la nuit vient vite, et il faut trouver un endroit pour dormir. Après un premier refus, Laura et Xavier nous accueilleront à bras ouverts ! Ouf ! Nous sommes contents de voir que nous compatriotes nous accueillent si bien !
Nous dormirons même au chaud dans la chambre des enfants, et partagerons la soupe avec eux. Première rencontre dans notre pays, les enfants se lachent, et racontent beaucoup d'annecdotes du voyage... 
Nous commençons par un rituel très apprécié des français et des bicyclettons: l'apéro !! Surtout, nous passons une très agréable soirée au chaud, parlant de pêche et de voyage...

C'est le lendemain que Faustine nous réserve une petite surprise dont les enfants sont friands...
Bon; c'est vrai que nous allions vite... très vite....  Nous déscendions du pic de blanc nez, mon compteur passant pour la première fois du voyage la barre des 50 km/h, lorsqu'un bruit très caractéristique m'a glacé le sang: un bruit de chute et de ferraille, assorti d'un grand cri... Jules évite sa soeur de justesse (heureusement, il avait vu le guidonnement caractéristique, et avait anticipé), Joël bloque presque ses disques de freins, tandis que je m'arête aussitôt pour remonter en courant voir ma choupinette à terre...
Les genoux sont bien eccorchés, les mains ont été assez épargnées grace aux gants offerts par des amis, mais c'est du poignet dont Faustine se plaint le plus... Pourtant, il ne me semble pas cassé pour autant (il me semble que Faustine aurait plus mal que ça si c'était cassé)... Nous sécurisons, réconfortons, rassurons, soignons, bandons, désinfectons.... et repartons !!!
Les premiers km se feront à toute, toute petite vitesse... Faustine a mal, ne peut pas freiner de la main droite, ni passer ses vitesses, et surtout, a peur de tomber, de se faire mal à nouveau. Nous lui demandons d'être encore courageuse un moment, pour aller jusqu'à un endroit où nous pourrons manger tranquilement.
Il faut dire que Faustine, si douillette habituellement, a fait là preuve d'une grande détermination en continuant sur son vélo. Son courage me fait plaisir, et Joël et moi sommes très fiers d'elle. Faustine, quant à elle, est tout de même assez secouée, et ne fanfaronne pas...
Nous décidons de faire une toute petite journée, et trouvons refuge devant la maison de Guillemette et Charles, qui nous invitent à partager leur repas, bien au chaud dans leur maison. Faustine récupère doucement de sa chute, tandis que la discussion s'anime autour de la table...
Le lendemain et le jour suivant, le poignet de Faustine semble se rétablir doucement... Le soleil incroyable qui nous accompagne dans cette partie réputée arrosée de la France nous réchauffe avec bonheur, meme si les matinées sont fraiches, très fraiches même ! Nous aurons jusqu'à 4°C une nuit, et il fera 6 °C pour nous lever le matin.... Nous décidons même de nous lever 1 heure plus tard, car c'est trop difficile de sortir des duvets par ce froid de canard ! Le réveil est maintenant calé à 8h00 pour les parents, et 9h00 pour les enfants...
Nous continuons doucement à déscendre le long de la côte d'opale, nous arrétant au début et à la fin de chaque montée pour passer les vitesses de Faustine à sa place !
Une voiture nous arrête, et Corinne nous invite à boire un verre chez elle, puis à manger un petit bout avec elle. Rencontre brève et sympatique, nous repartons déjà: c'est ça aussi, le nomadisme...
Arrivés au Touquet, les enfants sont très clairs: ce soir, ce sera une maison avec enfants !
Nous cherchons, mais toutes les maisons sont vides, fin des vacances oblige, lorsque Marika nous passe en voiture, en nous faisons un grand signe de main. Aussitôt, tous les bucyclettons le lancent à sa poursuite, pour lui demander de planter la tente à côté de sa maison ! Bingo ! Marika accepte avec enthousiasme, et nous voilà propulsé dans une famille très sympathique, avec laquelle nous partons ensuite manger des moules-frites au touquet, et que nous reverrons même à Paris ! Les enfants se sont très très bien entendu avec Caroline leur fille, même si Faustine en a profité pour jouer à la DS (elle n'a pas eu mal au poignet...)
Le lendemain, nous découvrons Berk plage, qui, comme son nom ne l'indique pas, est une plage magnifique ! nous avons mangé là au soleil, avant de repartir vers Le Crotoy, où nous avons planté notre tente contre une maison pour laquel nousn'avons pas eu d'échange avec les propriétaires. Il faisait très très froid, et nous nous sommes vite mis au chaud dans les duvets ! Le lendemain, le petit déjeuner en plein air était aussi très revigorant, et nous avons vite enfourché nos montures pour nous réchauffer un peu !

Le lendemain, l'objectif était de finalement rejoindre un service d'urgence afin de nous rassurer sur le poignet de Faustine. Longeant la Somme, nous arrivons à Abbeville avant que les footballeurs du dimanche n'envahissent le service d'urgence ! Radio à l'appui, je fais signe à Joël, à travers le sas des urgences, que tout va bien: pas de cassure ! Pourtant lorsque les blouses blanches qui ont fait des études de médecine plus longue que les miennes arrivent, ils m'annoncent que c'est cassé... Le petit bout du Radius... Il faut platrer.
Faustine fond en larmes, désespérée, et m'interroge sur la suite du tour du monde. Pour elle, tout était foutu ! Je lui affirme que nous trouverons une solution. Pourtant, à ce moment là, je suis moi-même complètement désorientée et sous le choc, et je ne vois vraiment pas quelle solution il pourrait y avoir...
1 heure plus tard, Faustine avec son platre, nous voici devant les urgences, avec 4 vélos pour 3 personnes capables de s'en servir....
Chaque problème ayant une solution, nous décidons de laisser le petit vélo attaché devant les urgences, et partons avec Faustine sur mon porte-bagages, trouver un hébergement dans le secteur de l'hopital.
Les enfants repèrent un trampoline, et c'est chez Jérome et Delphine que nous serons accueillis. OUF ! Au moins pour ce soir, c'est OK ! Jérome nous avait croisé dans l'après-midi le long du canal de la somme ! Nous mangerons finalement ensemble dans la maison, et passerons une bonne soirée à discuter et à se réchauffer un peu le coeur, qui est franchement déconfit ce soir là...
Heureusement, nous avons trouvé une solution assez satisfaisante ! Nous décidons d'acheter une remorque pour y mettre Marick, tandis que Faustine pédalera sur le tandem, et que nous prendrons son vélo et ses sacoches sur nos vélos respectifs...
Le lendemain, nous partons donc pour Amiens: Faustine fera 50 km sur mon porte-bagage's pour rejoindre le premier décathlon qui propose des remorques. Ouf: ils en ont en stock, et vont même nous la monter.

Après un accueil très simple ce soir là, nous partagerons encore de très bons moments avec d'autres familles francaises. Les parents d'Alexis, par exemple, nous accueillent gentilment chez eux pour partager leur soupe du soir, et, régal de Joël, du saucisson ! Alexis jouera longtemps avec Marick au foot et à d'autres jeux: ces deux là s'entendent à merveille...
Mercredi est un jour très particulier, car nous retrouvons les parents de Joël et maman, qui sont venus de Grenoble nous faire un bizoux. Séquence émotion et retrouvailles... Que de choses à se dire, et si peu de temps pour se les dire... Tout le monde parle, Faustine se fait caliner, Marick et Jules en profitent bien aussi... Ils nous invitent au grill courte-paille, et le repas file à toute vitesse, entrecoupé d'annecdotes de notre voyage, de questions... C'est très sympa, et la journée est passée très très vite! A peine retrouvés, déjà quittés....
Notre seul regret sera de ne pas prolonger la soirée ensemble trop tardivement. Les hotels sont complets, le camping est fermé, et nous avons finalement trouvé refuge dans la caserne de pompiers de Beauvais. Le capitaine nous a autorisé à utiliser le dortoir 6 lits des volontaires, et c'est devant la caserne que nous dirons au-revoir à nos familles, qui dormirons à 30 km de là. Nous les quittons pour plus d'un an. Ce sera long...
Nous n'avons pas vu mon papa et Monique, qui voulait venir à Paris, mais qui a préféré ne pas nous déranger dans nos préparatifs de départ pour Lima. En revanche, nous comptons sur eux pour venir nous voir dans le sud de l'Espagne sur notre chemin de retour, en Octobre 2009 !

La nuit chez les pompiers est sympa. Dès 7h30, la caserne se reveille à grands coups de hauts-parleurs ! Nous avons visité un peu les locaux la veille, et déjeunons ce matin dans l'immense cuisine "pour-nous-tous-seuls" !
En repartant, nous sommes conscients que nous n'avons plus qu'une nuit à demander refuge... Ensuite, nous sommes attendus à Paris, et après, c'est Lima...
Notre dernière nuit avant Paris sera au chaud chez une famille de Lamorlaye (le choix de la ville n'est pas annodin, c'est un hommage à Christian et Nadine, des amis !). Ce soir là, nous mettrons près de 1h30 à trouver une maison. Les NON s'enchainnent, et une dame dans une grande maison veut même donner un petit quelque-chose à manger à nos enfants. Elle n'a rien compris ! Nous faisons tout sauf l'aumonne ! heureusement qu'enfin, une maison nous ouvre ses portes ! Anne-Sophie est mauriennaise, de St Julien... Tiens, ça me dit quelque chose ! Elle demandera à ses parents et à sa grand-mère s'ils connaissent Mathilde et ses jumelles !

Et... Nous arrivons à Paris...
Et.... Nous passons la semaine chez Marie et Camille, que nous avons croisé en vélo à Stockolm, et qui nous ont généreusement invités à venir chez eux dans leur maison toute neuve  (ils y sont depuis 3 semaines seulement !). Ils sont absents lors de notre arrivée, mais il y a les cleschez la voisine, et plein de petits mots partout pour nous souhaiter la bienvenue ! C'est super gentil !
Et... Nous avons emmené les vélos à réviser chez Rando-cycles... Pleins de problèmes sur nos vélos, beaucoup de frais...
Et... Nous avons emmené Faustine à réviser à la clinique. L'os se ressoude bien, elle n'aura besoin que de 28 jours de platre au lieu de 40. Bonne nouvelle !
Et... Nous avons fait des piqûres de rappel pour l'épathite A, que Marick n'a pas du tout apprécié...
Et... Nous avons acheté du matériel complémentaire au vieux campeur, à décathlon, à rando-boutique....
Et... Nous avons pris une assurance rapatriement costaud pour la suite...
Et... nous avons recalé les dates des vols  qui n'étaient pas bons, avec super-christel, de Nouvelles-frontières à Saintes: si vous voulez le service 1ère classe, allez la voir de notre part !
Et.... Il n'y avait pas internet ni de téléphone chez Camille et Marie, et je suis en ce moment chez la maman de Marie, à quelques km de la maison...
Et.... Nous partons demain chez Christophe et Sophie, chez qui nous apsserons la (ou les) dernière nuit avant le départ (nous hésitons à dormir à Roissy pour le dernier soir, car il faut y être à 5h00 avec les avions démontés...).
Et... Nous avons vu les avions en exposition sur les champs élysées...
Et... je vous raconterais la prochaine fois  la fin des préparatifs, et comment c'était super bien d'être dans la même maison pendant 1 semaine
Et... la prochaine mise à jour se fera du Pérou...
Et... ça fait tout drôle de partir dans 3 jours....

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commentaires

L
une chute, un poignet cassé, un platre... cela me rapelle un sejour à la rochelle ou nous avions du manger un couscous sans vous. Que de péripéties ! votre voyage semble trés animé. nous pensons beaucoup à faustine qui dans son malheur a bien de la chance de se faire transporter. bon courage. josie
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B
un petit coucou de st sauveur ou je viens de découvrir les péripécies de faustine ,bon courage pour la suite et un gros bisous a faustine en lui souhaitant un bon rétablissement.
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