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un tour du monde?

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Notre tour du monde en Vélo


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Un courrier pour les enfants ? Précisez le destinataire au début du message

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31 décembre 2008 3 31 /12 /décembre /2008 22:58
Nous étions tranquillement installés sous la terrasse couverte de la maison de vacances d'une famille de buenos-aires, lorsque Jules se met à crier:
- Papa! Papa ! Attention !!!!!!
habitués depuis longtemps aux blagues de Jules, Joël commence par ne pas réagir, mais un petit quelque chose le décide soudain à prendre en coñpte cet avertissement sonore...
Il regarde à ses pieds, et découvre...
D'après notre hote, elle n'est pas dangeureuse....
Personnellement, je ne lui ferais pas trop confiance !!!

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27 décembre 2008 6 27 /12 /décembre /2008 23:26

Nous arrivons très tard à Villazon: la douane est fermée....
Nous dormirons donc encore une nuit en Bolivie.
Et quelle nuit !
Heureusement, nous avons nos sac à viande pour nous protéger des draps de l'hotel dans lequels nous dormons, et nous évitons la douche avec beaucoup d' application....  Que ceux qui n'ont n'arrivent pas à imaginer la douche nous jettent la première goutte d'eau !

Nous étions impatients d'arrivrer en Argentine, mais là, c'est vraiment avec beaucoup de joie que toutes les sonnettes se mettent à tinter pour fêter notre arrivée  ! En plus, les douaniers, sympatiques, nous font doubler toute la queue, et nous fait gagner plus de 2 heures ! La queue est immense, remplie de touristes et de boliviens, et surtout, comme toute les les queues, elle semble immobile.... Nous reperons une personne qui, pendant la 1/2 heure que nous passons là, fera 3 mètres, alors que la queue fait plus de 20 mètres !!!

C'est donc le coeur léger que nous découvrons l'argentine !
Un peu comme un retour à une civilisation qui nous est familière, et que nous avions oublié...

Dans la rue, des poubelles...
Pas (ou peu) de détritus par terre,
Des pancartes sur les routes,
de l'asphalte,
des magasins sans grille qui empêche d'entrer, et surtout, bien mieux achalandés....
des fleurs,
beaucoup moins d'odeur âcres, dans les rues, mais aussi des personnes qui passent un peu près,
des WC où l'on peut mettre le papier dans le WC ( en non plus dans la poubelle dégoutante prévue à cet effet à côté du WC),
des maisons qui ne sont pas en adobe (terre)
des voitures "normales", et des cars qui ne fument pas trop....
Des supermarchés, et même un carrefour !

La liste pourrait encore s'allonger ! Mais vraiment, ce retour à des repères connus nous fait un bien fou ! Nous sommes tout heureux, et c'est à qui verra le premier telle ou telle chose que nous n'avions pas vu depuis plusieurs mois !

Nous retrouvons aussi un vrai accueil, et dormons successivement à Abra Pampa devant une maison dans laquelle nous ne rentrerons pas, puis à Humahuaca dans le garage d'une famille qui nous offre thé et douche chaude (ou plutôt tiède !), et enfin à san salvador de Jujuy, où nous aurons un peu de mal à trouver, mais... quelle soirèe !
Voici bien longtemps que nous n'avions reçu tel accueil !
Il y a ici 5 enfants, de 5 ans à 15 ans, et une fois la tente plantée dans le jardin, la maison est grande ouverte! Nous prenons une douche chaude dans une vraie salle de bains, et partageons le repas de la maison, en discutant de l'argentine... notre hote ne sait que faire pour nous aider !
Le lendemain, le petit déjeuner nous attend, et les enfants jouent longuement avec des dizaines de petites grenouilles qui ont envahi la maison ! Le départ est un peu difficile, et les enfants auraient aimé rester un jour de plus, mais nous avons 100 km à faire aujourd'hui pour rejoindre Salta, et il faut filer ! Notre hote nous jure qu'il viendra un jour nous visiter en France ! Notre maison lui est grande ouverte !

La descente de la frontière jusqu'à Salta est grandiose. La quebrada de humahuaca est classée au patrimoine mondiale de l'humanité, et l'on comprend pourquoi !
Ici encore, les couleurs ont éclaboussé les montagnes....  Qui a dit que les rochers devaient être gris ?
Ici, ils sont rouges, roses, jaunes, verts, et parfois même violets....Les montagnes sont toutes plissées, et on voit les couches géologiques qui rivalisent d'imagination pour nous en mettre plein les yeux ! Parfois, un morceau de montagne est très rouge/orangé jusqu'à mi-hauteur, et brutalement, devient vert de gris sur la seconde partie... Plus loin, ce sont des dégradés de rose et oranges plus ou moins intenses...
Pourtant, nous n'en avons profité qu'en partie... La pluie et la brume se sont alliées pour nous gacher une partie du spectacle... Heureusement que la quebrada est très longue, pour nous permettre d'admirer tout cela dès que le temps se dégageait !

Autre bémol à notre descente: LE VENT !
Voilà presque 2 mois que nous sommes entre 3500 mètres et 4200 mètres d'altitude, et que nous revons de la descente !
Et bien, ON NOUS A VOLÉ LA DESCENTE !

Un vent incroyable !
Dans la descente, nous pédalions le plus fort possible pour avancer, et pourtant, nous n'arrivions par moment pas à dépasser les 9 km/h ! Le matin, il y avait un peu de vent, et l'après midi, un vent de fou ! Et comme nous voulions arriver à Salta pour y fêter Noël, il fallait avancer, coute que coute.... Nous avons fait 390 km en 4 jours, dont 1 jour à 122 km. Dur dur !! Nous avons ce jour là passé plus de 8 heures sur les selles (contre 4 ou 5 heures habituellement...). Partis à 8 h du matin, nous  ne sommes arrivés à Jujuy qu'à 20h00.... Heureusement que l'accueil a été bon !
Et ce jour là, heureusement, on nous a rendu les derniers 800 mètres de dénivelé ! le vent s'est calmé, et nous avons pu descendre (enfin) 20 km sans souffrance ! C'était très agréable !
Les enfants étaient prévenus que nous voulions faire une grosse journée, et ils ont été super ! Sous la pluie, dans le vent, et heureusement aussi dans la vraie descente, super courageux ! En plus, à la clé, un nouveau record (je rapelle, 122 km !), ils adorent ça.... Ils voudraient battre le record de Ben et Sylvie, des amis bicyclettons, mais nous en sommes un peu loin... je crois qu'ils en sont à 145 km !

Et nous en avons profité pour passer le tropique du capricorne ! C'est tout bète, mais on était très content ! On a aussi compris pourquoi les pluies étaient si... tropicales !
En decendant à 1200 mètres (ou nous sommes aujourd`hui), nous en avons profité pour renouer avec la végétation... Quel bonheur de voir du vert après 3 mois de terre, de poussière, de cailloux... Marick nous répetait qu'il était content de retrouver de l'herbe, et qu'il voulait que l'on s'arrête pour pouvoir marcher dessus !
Nous avons aussi emprunté la route de la corniche, de Jujuy à Salta, et traversé une forêt tropicale très très luxuriante... Des lianes qui tombaient des arbres jusqu'à la route, des fougères et yuccas accrochés aux branches des arbres, des cris d'oiseaux inconnus, mais, aussi.... des vaches qui traversent la route, et Marcello, bicycletton qui suit la même route que nous depuis quelques jours, et qui n'en revient pas que des enfants aient le mème rythme que lui !!!
Généreux, il nous a prêté 100 pesos (notre carte bancaire a eu quelques ratées, résolues depuis), que nous lui rendrons à mandoza, où il nous a déjà invités !

Et nous arrivons enfin à Salta ! 208 km en 2 jours ! Quelle forme ! Tels de vrais sportifs, nous avons mangé plein de globules rouges pendant notre stage en altitude, et sommes prêts pour le tour de france 2010 (n'est-ce pas, Francis ?)!
à Salta, nous arrivons dans la maison de Ramon, où nous sommes attendus. La maison de Ramon est une "Casa de cyclistas", c'est à dire qu'il accueille tous les cyclistes qui veulent bien s'y arrêter....
Et lorsque l'on dit la maison de Ramon, c'est bien pus que ça ! C'est aussi la maison de Tina, sa maman, de Graziella, sa soeur ( et Joachim, son ami), de Virginie, son autre soeur, qui s'est marriée avec José la veille de notre arrivée, et de Gerardo.... Mais aussi, il y a 3 chiens, et 7 chats ! Il y en a partout ! Si l'on rajoute les bicyclettons de passage, vous voyez que la maison est bien remplie !
C'est ça, la générosité !


C'est donc là que nous avons fêté Noël !
Faustine a bien participé à décorer la maison: sapin, ballons..... Nous avons acheté pétards et mousseux....
Et la fête peut commencer !!
Nous allons à la messe de minuit, et découvrons des dizaines d'argentins avec des petits poupons dans des petits paniers. tous les petits Jésus d'Argentine font un passage obligé par la messe de minuit avant de rejoindre la crêche, à minuit ( ou à peu près...). C'est très surprenant !
Au menu:
- Apéritif composé de fraises et ananas mixés, auqeuls on ajoute du mousseux. Très bon !
- patates sautées
- Poulet et viande de boeuf grillés
- gateau de Noél
- et beaucoup de gaité !!
Toutes les 1/2 heures, on se lève, et on s'embrasse en se souhaitant joyeux noël ! Tous les 1/4 d'heure, on se lève, et on trinque en se souhaitant joyeux noël ! Graziella fait chanter tout le monde, c'est très sympa ! Tina nous offre des petits cadeaux très jolis...
Enfin, nous regagnons notre chambre.
Nous y avons installé le petit sapin que nous avons depuis La Paz ( nous le décorons presque tous les soirs depuis La Paz !).
Et ce sont les derniers instants avant de dormir: Chaussures, cierge magique, chanson du papa noël ( en français cette fois), et dodo !

Et Oui !!!
il est bien passé !!!
Jules a eu un compteur ( l'autre était kaput...), un couteau suisse, une casquette, un klaxon 2 tons, un pendentif
Faustine un compteur, des mini poupées, un collier, des mini marrionnettes,
Marick des voitures, un mini couteau suisse,
Joël un bracelet en cuivre, bronze et argent
Et moi un bracelet et un sac !


Et nous vous souhaitons à tous (en retard) un 
JOYEUX NOËL !!!
et en avance,

UNE BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2009 !!!!

Pensez à réaliser vos rêves,
N'oubliez pas qu'il faut vivre sa vie à 100% !!
Et.... achetez-vous un vélo !!!!

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18 décembre 2008 4 18 /12 /décembre /2008 21:56
Et bien voilá !!
Nous sommes arrives á temps pour voir le salar d'uyuni et le sud lipez dans de bonnes conditions!
OUF !
Depuis Puquio, nous sommes inquiets d'arriver trop tard ici, et de ne plus pouvoir voir le salar tel que nous en rëvions, avec le soleil, les hexagones de sel, et tout et tout... Des bicyclettons qui etaient arrives l'année derniére alors que le salar était gaugé d'eau étaient vraiment decus ! Du coup, nous avons stressé completement depuis plus d'un mois á l'idée d'arriver trop tard !

Et c'était génial !

Nous sommes partis 4 jours, les vélos chargés sur le 4x4, pour découvrir ce monde merveilleux qui n'existe probablement nul part ailleurs... Marie et Camille nous avait mis l'eau á la bouche, lors de notre sejour chez eux, á Paris, et lá, c'était nous sur les photos !!!

Tout commence par la visite des ateliers du salar: comment est exploité le sel, et tous les petits objets "spécial touristes", mais trés beaux sculptés dans des blocs de sel...
Puis, c'est l'envolée vers le paradis !

Tout nous indique que nous sommes dans la neige: du blanc á perte de vue, l'eblouïssement total, des tas de neige, euh.... de sel.... Et pourtant, il fait chaud, et le sol est chaud, lui aussi ! Un peu le rëve d'Isabelle: la neige sans le froid !
Nous sommes happés par cette immensité blanche...

Un monde sans bruit,
Un monde sans autre couleur que le blanc et le bleu...
Un monde suspendu entre ciel et terre...

Nous voyons meme tres nettement la courbure de la terre !

Nous décidons de manger lá, au millieu de ce no man's land... Le guide nous prépare salade, quinoa et steaks de lama, tandis que nous faisons des dizaines de photos ! Bien sur, nous n'oublions pas la petite plaisanterie du jour:
- Zut, j'ai oublié le sel !
ça nous fait beaucoup rire: il en faut peu !
Jules nous confie que c'est un vrai moment de bonheur total: connaissant Jules, vous imaginez a quel point nous sommes proches du Nirvana !

Nous partons ensuite pour l'ile de incahuasi . Comme nous avons mangés seuls sur le salr, nosu voyons partir les derniers 4x4, et profitons seuls de cette ile incroyable: des roches, des cactus millenaires ( le plus vieux aplus de 1200 ans), le ciel bleu, le salar á perte de vue...
Le lendemain, Alexandre et Marie, nous expliquerons qu'ils ont mangé sur l'ile le midi, acompagnés de .... 30 autres 4x4 !! Heureusement que notre guide est très malin, nous avons eu l'ile pour nous tout seuls !

Nous dètachons ensuite les vélos du 4x4 pour pouvoir vivre ce rêve incroyable que de faire du vèlo sur le salar... Le sol est irrégulier, mais c'est magique... Pédaler au millieu du rien, tout droit... Du blanc partout, pas de piste, pas de route, pas de circulation... Seulement 5 bicyclettons un peu fous, ou plutôt ce jour là fous de bonheur !

Le soir, dodo dans un refuge de sel...
Un refuge de sel, c'est un refuge dans lequel le sel ne se cantonne pas dans la salière: les murs sont en sel, les tables, les chaises, les lits et les tables de chevet... Même le sol est en sel ! Heureusement, il y a des matelas tout de même, et des draps !!

Le lendemain, nous partons pour la découverte des differentes lagunas: Nous voyons des flamans roses par milliers ! De la laguna "qui pue" à l alaguna colorado, c'est superbe... Heureusement que le bon dieu n'a pas inventé d'autres couleurs, car il y aurait eu encore d'autres laguna !!
Bleues, vertes, blanches, turquoises, rouges, roses, jaunes..... Nous ne comprenons pas comment des couleurs peuvent être si pures !! En sous-sol, il y a du borax, du fer, du cuivre, du zinc, de l'argent, de l'amonium, du souffre, du bronze, de l'ètain.... Tout cela fait exploser la palette de couleurs, et nous ne nous lassons pas de découvrir tout cela...
Nous admirons l'arbol del piedra, arbre en pierre qui défie les lois de la gravité, et traversons le desert de chaiviri, lui aussi plein de couleurs.

Enfin, le dimanche nous conduit au champs de geyser...
- ça boue,
- ça crache,
- ça souffle,
- ça fume,
- ça bouillonne,
- ça explose, et...
- ça pue !
Ici, nous comprenons pleinement que nous sommes dans une zone volcanique, et que dessous, la terre est bien réveillée ! Les enfants sont très impressionnés ! Il y a une marmite rouge vif, une autre grise qui boue beaucoup, une verte d`où sortent régulièrement de grosses explosions... Incroyable !

S'en suit la récompense...
Alors que tous les autres 4x4 sont partis tôt le matin pour voir le lever du soleil je ne sais où, et qu'ils se sont tous baignes en même temps dans les sources d'eau chaude (plus de 100 personnes !), nous voici seulement tous les 5, barbotant dans une eau à plus de 30 degrès, sans un seul touriste dans un rayon de 10 km !!!

Allez, je vous le fait...
Il est 10 heures... Dehors, il commence à faire chaud, mais l`air reste un peu frisquet... Vous mettez le maillot de bain, et glissez doucement dans une eau très, très chaude... lèau fume un peu... Vous regardez la laguna, blanche et turquoise, qui s'étend juste en dessous de la grande "piscine" dans laquelle vous vous prélassez... Au loin, des volcans, des falmans roses...  Autour, aucun bruit... L'eau est d'une transparence cristalline, et les enfants semblent vivre un rêve éveillé.... Pesonne ne vous bouscule, vous prenez votre temps...
Ils sont bien loins, les problèmes de petites culottes qui ne se vendent pas (Laurence), de verglas sur les routes (maman), de chomage technique (Nelly, Christine, Jean-Luc et les autres...), et de réveillon de la nouvelle année sans table ni chaise (Christian)...
Puis nous repartons admirer le desert de Dali, et les plus belles laguna: la laguna verde, blanco et colorado... Superbes ! Seul le vent nous oblige à quitter le spectacle que la nature nous offre ...

Enfin, le lundi, nous traversons des paysages de western. Des roches rouges et escarpées surgissent du sable, nous livrant leur profil rongé par l'érosion depuis plusieurs millénaires. C'est un peu plus loin que Butch Cassidy et le Kid sont morts (vous vous rappelez le film j'espère !)...

4 jours de rêve...
Elle est pas belle, la vie ?

Et pour vous faire vivre cette partie du voyage 2 fois mieux, vous verrez les photos... plus tard ! Lorsque nosu aurons un ordi plus performant !
Demain, nous arrivons en Argentine ! 14ème pays !

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17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 02:19

Voici plus de 8200 km que nous suivons un long, très long ruban d'asphalte....
Et voici que, 150 km après Oruro, nous en sommes arrivés à bout ! A compter de ce jour, et jusqu'à la frontière argentine, nous voici sur de la piste...
Et bien, ce n'est pas une légende, la piste, c'est dur !! Et entre 3500 et 4000 mètres, c'est encore plus dur !

D'autant plus que la piste n'est pas le petit chemin caillouteux que nous avions emprunté par moment lors de notre galop d'essai le long du canal du midi... Ici, c'est un peu à l'image du Paris-Dakar ! Ce n'est pas pour rien qu'il passera bientôt pas loin d'ici ! Pourtant je ne pense pas que dans l'édition 2009, beaucoup de bicyclettons se soient engagés! Dans tous les cas, vous ne verrez pas notre équipe, car la piste, c'est DUUURRRR !

Nous y avons pédalé plus de 100 km, avec quelques chutes sans gravité: l'avantage, c'est que nous n'allions jamais très vite !
Et bien, nous avons retrouvé beaucoup de sensations décrites par nos amis les motards du Dakar !

 Tout d'abord, la tole ondulée: ça, c'est vraiment pas drole... Il parrait qu'en moto, on peut, à une certaine vitesse, combattre ses effets. Nous avons essayé, mais impossible d'atteindre les 80 km/h requis pour annuler les bosses ! Résultat: c'est dur pour les jambes, pour le dos, pour les fesses, et surtout pour les bras.... ça tappe, ça saute, ça vibre, ça n'amuse personne ! Ou plutôt si !! Parfois, Marick qui fait des vocalises version "Julien clerc·", et qui adore entendre sa voix qui tressaute ! Espérons que sa carrière soit aussi longue !
 Ensuite, le sable.... Le truc que l'on adore sur la plage, lorsqu'il est si fin qu'il nous caresse les doigts de pieds, et qui ici, nous fait poser le dit pied à terre dès qu'il dépasse 2 à 3 cm d'épaisseur.... Et là, on en oublie qu'on l'a aimé un jour, ou qu'on l'aimera à nouveau (en nouvelle calédonie, par exemple !!). Un banc de sable, et nous en sommes immédiatement réduits à pousser nos lourdes montures, au son de Faustine qui n'apprécie absolument pas ce genre de sport, et nous le fait savoir généreusement !
 Enfin, il y a la boue... Il semblerait qu'il ne faut pas trop que l'on se plaigne, car nous n'en n'avons pas trop eu tout de même: la saison des pluies arrive doucement, mais semble heureusement un peu en retard cette année... Nous avons pourtant testé le désastre que rouler dans la boue veut dire: ça glisse, un peu, beaucoup, ennormémet, à la folie ! La glaise se colle aux pneus, et on ne peut plus rien contrôler: ça glisse, ça patine, ça nous fait prononcer quelques mots de´conseillés aux moins de 15 ans !
 Et puis il y a les fois où 5 cm plus à gauche, c'est la tole ondulée, et 5 cm plus à droite, c'est le sable.... Il faut rester sur le fil du rasoir, ou choisir: j'ai mal aux fesses, au dos et aux bras, ou je m'enlise  un peu dans le sable, au risque de me vautrer par terre ???

Bref ! Après 2 jours de ce petit jeu si peu amusant, c'est à l'arrière d'un généreux pick-up que vélos et bagages termineront les 90 km de pistes qui restent pour arriver à Uyuni ! Les bicyclettons, quant à eux, s'entasseront à 5 surt la banquette arrière du dit pick-up, remerciant à n'en plus finir le chauffeur et ses 2 passagers (eux-même entassés à l'avant ), d'autant plus que la politique de leur entreprise (d'ingenérie minière) leur interdit de prendre des passagers !
Admettons qu'il s'agissait d'un cas de force majeure !!

Il serait pourtant malhonnête de résumer cette étape à une galère continue...
Nous avons traversé de magnifiques troupeux de lamas, mangé au bord d'une laguna remplie de flamans roses, traversé des paysages de roches oranges particulièrement érodées, desquelles nous pensions voir déboucher une tribu sioux ou apache d'un instant à l'autre... Nous avons eu le plaisir de ne croiser que 1 ou 2 véhicules par heure... J'ai personnellement pu tomber de mon vélo et rouler dans le sable sans me faire mal ! Marick a adoré traverser quelques petites rivières, encore peu gonflées par la pluie... Et les grands n'ont pas détesté non plus le fait de ne pas faire l'école, pour cause de " c'est trop dur de rouler sur la piste, on va pas en plus faire l'école ! ..."

Puis nous arrivons donc à Uyuni fourbus mais heureux, pressés de voir enfin ce salar qui nous fait rêver depuis tant de mois...
Et là, ce sont les vacances... Nous mettons les vélos à l'écurie avec une botte d'avoine pour 1 semaine (ils l'ont bien mérité !)  le temps pour nous de visiter (en 4x4 !) le salar d'Uyuni, le sud lipez, et la magnifique Potosi....

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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 21:34

Nous voici donc embarqués pour la route de la mort...
Ce n'est pas tres net, mais dans le virage, ce sont les bicyclettons !

Pour y monter, nous avons lou{e un petit combi, car le départ est á 4800 métres, et que nous ne nous sentons pas de monter au sommet du mont-blanc ce matin lá...
Les vélos sont donc chargés sur le toit du combi, les bicyclettons á l'intérieur, et c'est parti pour un tour !!


Arrivés en haut, il fait froid... Trés froid !

Aussi peu prévoyants que lors d'un certain concert de Yannick Noah, aux franco (merci encore, Laurence et Pascal pour vos vestes bien chaudes ce soir lá !), nous avons laissé cagoules et gants d'hiver á La Paz... Laurence et Pascal n'étant pas lá, nous sommes quittes pour avoir bien froid ! Faustine, surtout, sera littéralement gelée dans les premiers km, et il faudra un peu d'ingéniosité pour protéger au mieux ses mains du froid, afin qu'elle puisse freiner ! Elle a seulement ses mitaines d'été, bien légéres aujourd'hui... D'autant plus que le soleil est un peu loin ce matin lá !

Puis nous voici embarqués pour la descente la plus verigineuse du monde...
Par endroits, des apics de 1000 métres, et sans beaucoup d'arbres pour se raccrocher ! Ce n'est pas le moment  de tomber en panne de freins !!!

3000 métres de dénivelés, avec un départ dans la neige, et une arrivée dans les manguiers et les bananiers, avec plongeon dans la piscine d'un hotel !! Du mont-blanc aux caraïbes, en quelques heures de vélo !!

Nous verrons sur notre route quelques touristes faire aussi la route en vélos, mais ils nous snoberont littéralement ! Ils étaient peut-étre en train de réaliser l'exploit de leur vie, sur des vélos tout suspendus et derniere génération, et ils ont vu 2 gnomes de 9 et 12 ans faire la meme chose avec un vélo décathlon (certes, rééquipé), et un autre vélo repeint et sans aucune suspension, poursuivis par un tandem improbable, avec un enfant de 5 ans en guise de figure de proue...

Tant pis pour eux ! Nous, on a trouvé ca génial !

De retour á La Paz, nous avons profité un dernier soir de la vue magnifique de notre appartement !


Puis nous disons au revoir á Buse, Amanda et Maria (la maman d'amanda). Maria nous offre á tous des bracelets qu'elle a fabriqué: nous voici tous décorés de l'ordre de Maria !

Et nous partons en direction de Oruro et Uyuni...
Encore une route hallucinante, ou plutot une piste : nous avons fait le paris Dakar en Vélo !
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7 décembre 2008 7 07 /12 /décembre /2008 02:34
Cette fois-ci, nous sommes enfin dans des pays qui n'ont pas signé les accords de shengen...
La douane nous occupe une bonne heure ! tampons sur le passeport pour quitter le Pérou, et rebelotte pour valider notre entrée en Bolivie ! Et en 5 exemplaires je vous prie ! Pour le moment, nous n'avons qu'une autorisation de 30 jours, mais nous pourrons la prolonger si besoin.

Au prim' abord, la Bolivie ne nous dépayse pas trop ! La transition est douce, et nous filons vers Copacabana, après un nouveau col à plus de 4000 mètres...

Afin de fêter notre arrivée en Bolivie, nous décidons de nous payer un hotel "chic". Surtout, nous prenons une bonne douche chaude: ce n'est pas tous les jours !!!

Nous visitons copacabana, regardons les gigantesques sacs de pop-corn que les Boliviens vendent dans la rue, faisons laver notre linge (qui en a bien besoin, lui aussi), et nous nous reposons...
Nous y croisons 2 couples de motards Français avec lesquels nous discutons un moment. un des 2 couples nous enverra bientôt quelques renseignements sur la route pour Uyuni (pourrie et  sablonneuse... une cata, parrait-il !): il faut dire qu'ils vont plus vite que nous !!
A copacabana, nous mangeaons à la "comedor popular", qui ressemble un peu à notre soupe populaire, et discutons avec une Bolivienne. Nous lui annonçons que nous partons demain pour LA Paz, en bicyclette... Elle nous traite de fous, et nous fait un grand signe avec son index en travers de la gorge pour nous signifier les dangers qui nous attendent, puis elle nous montre son grand couteau en nous expliquant qu'il faut que nous soyons armés... Les enfants nous regardent avec inquiétude, tandis que nous les rassurons mais...nous regardons d'un air perplexe...
Renseignements pris auprès de l'hotel dans lequel nous logeons, il ne devrai pas y avoir de soucis: ils n'ont pas entendu parler de problème rééls sur cette route, et ont accueillis des voyagerus qui étaient venus à pied sans encombre il y a peu.
Ils nous conseillent tout de même de bien nous renseigner auprès des postes de police qui jalonnent la route...
- Gloups !
Heureusement, nous ne rencontrerons aucun problème sur la route, de jour comme de nuit !
- OUF !
- "Vous voyez, les enfants, on vous avait bien dit que nous ne risquions rien !"

Nous mettrons 3 jours pour rejoindre la Paz. Passant un col à plus de 4250 mètres, dormant une nuit sur un chantier d'un nouvel hopital en construction, avec les ouvriers, et le lendemain, nous plantons la tente derrière un batiment semi-abandonné, sous la protection de notre voisin, un petit papi très local !
Une chose incroyable, en Bolivie :
On s'installe dans un coin où il n'y a personne... On est seuls au monde...
Et, un moment plus tard, passe un troupeau de vaches, puis un groupe d'enfants, un troupeau de moutons, une grand-mère avec son ane, un papa avec ses 2 garçons, un vieux grand-père en vélo... Et ceci, partout oú l'on va !!
Alors, lorsque l'on se cache derrière une touffe d'herbe un peu petite (ça arrive...), pour satisfaire un besoin tout naturel, il faut vraiment ètre vigilant !!
Les femmes, ici, ont des grandes jupes, et il n'est pas rare de les voir tranquillement accroupies, avec un liquide qui coule sur le trottoir... On les voit ensuite se dandiner pour remettrel eur culotte, et c'est reparti pour un tour !! Du côté des filles bicyclettonnes, c'est nettement plus compliqué ! Pas de jupe, et un petit reste de pudeur toute européenne nous oblige à chercher les touffes d'herbe, et un minimum de tranquilité !

Les nuits passées sous la tente à plus de 4000 mètres d'altitude sont bien bien fraiches...

Il gêle la nuit, mais nous n'avons pas de termomètre mini-maxi pour savoir la température exacte... Toujours est-il que nous dormons avec sous-vêtements thermiques, polaires, et je garde même mon bonnet !! C'est très glamour ! Mais l'essentiel est que nous n'avons pas froid ! Heureusement, le matin, le soleil commence à ráchauffer les tentes vers 6h30, et même si dehors, il fait froid encore un moment, nous nous habillons au chaud avant de sortir préparer le déjeuner et démonter les tentes...
Mais lorsque l'on nous propose un hébergement entre 4 murs, nous ne refusons jamais ! Avant-hier, dans une école, par exemple... Les nuits restent fraiches, car il n'y a aucune isolation, et beaucoup de courants d'air mais surtout, nous n'avons pas trop froid pendant le repas du soir... Et ça, c'est bien appréciable !

Nous avons eu aussi une petite séquence émotion...
Nous devions prendre un bac pour traverser une petite riviere. Normalement, les touristes descendent de leur car, et empruntent une petite vedette pour traverser en toute s{ecurit{e, car les bacs sont tres... locaux ! Avec nos vélos, nous voisi en train d'embarquer sur le bac local, lorsque je vois qu'ils embarquent le vélo de Faustine sur celui d'a coté... Nous crions, et ils repassent le vélo par-dessus bord, dans la bonne embarcation. Tout a coup, je vois le bateau s'eloigner de la rive, alors que Faustine et Jules y sont encore... Stupeur et tremblement.... Je cris á Joel que nous partons, il se met a crier: NO NO NO. Faustine voit le bateau partir et se met á pleurer, Jules tente de la rassurer, Marick se met a pleurer lui aussi.... C'est la panique.... Joel hurle toujours, je tente d'expliquer que les enfants ne peuvent pas rester seuls sur l'autre rive, qu'ils ne parlent pas Espagnol... Le propriétaire du 4x4 embarqué qvec nous, et un dentiste nous soutiennent, et finalement, le batelier accepte de faire demi-tour, avec difficult{e (le vent souffle...). Jules et Faustine sautent á bord.... OUF ! la bicyclettons team est au complet !

Et nous descendons vers la Paz...
C' est époustouflant...

Nous parcourons d'abord une dizaine de km à El Alto, dernière grande ville de l'altiplano avant La Paz... Ici, se succèdent tous les métiers du monde ! Certains fabriquent des briques en adobe, d'autres font des sièges pour les combis (petits transports en communs sud-américains), des femmes gardent des moutons au bord de la route, des cireurs de chaussures attendent des clients... Tout un monde très vivant, avec des mini-bus qui nous coupent la route régulièrement en klaxonnant, faisant même peur à Faustine...
Puis, nous arrivons sur une auto-pista, grande autoroute (interdite aux vélos, mais que les bicyclettons se feront un plaisir d'emprunter...) qui plonge littéralement vers La Paz.
Là, la vue est incroyable. Des maisons à perte de vue... en bas, à flanc de montagnes, à gauche, à droite... de 4150 mètres (el Alto), jusqu'à 3500 mètres d'altitude, la ville n'est que Maisons... C'est comme si Grenoble était construite aussi le long de la chartreuse, de belledonne... Incroyable... J'en ai les larmes aux yeux, et Mème Joël est (un peu ) ému !
Lorsque nous arrivons à La Paz, nous nous garons sur une des places principales, comme d'habitude, pour que je surveille les vélos avec les petits pendant que Joël et Jules cherchent un hotel dans les environs.
Nous sommes vite entourés de badauds, mais nous avons l'habitude ! Un suédois et sa femme, bolivienne, nous aborde, et discute un moment avec nous. Ils nous invitent ensuite dans leur maison, où ils ont un petit appartement qu'ils doivent louer prochainement, mais qui est encore vide à ce jour...
Wahou!! Nous avons un 2 pièces pour nous tout seuls dans les hauteurs de la Paz ! Et Quelle vue sur La Paz ! Incroyable !! Nous sommes à 4000 mètres, et nous surplombons toute la ville. De jour, c'est magnifique, mais de nuit, nous avons l'impression d'un sapin de noël géant, rien que pour nous ! NOUS SOMMES LES ROIS DU MONDE !!!!
Amanda et Busse, nos hotes, nous explique quel bus prendre, et nous aident à trouver un combi qui pourrait nous emmener au départ de la "route de la mort", puis nous récupérer pour nous remmener à La Paz, morts ou vifs...
Le départ pour la fameuse route est prévu dans 3 jours: nous avons maintenant le temps d'acheter des souvenirs, et de les envoyer en France... Depuis 2 mois, nous expliquons aux enfants que nosu achèterons des souvenirs ici, car la poste fonctionne bien ( et elle est plutôt bon marché: 40€ pour 7 kg de colis).

3 jours à La Paz nous permettent de nous reposer: Visite du marché aux sorcières, découverte du musée de la coca, où nous rencontrons une famille francaise qui voyage depuis 6 ans en bateau (les enfants auront bien du mal à se quitter...)vision surprenante de foetus de lamas séchés (qu'ils mettent dans les fondations des maisons pour porter chance...), péché de gourmandise devant d'énormes glaces ou autres tartes au citron meringuées (béa, encore une petite pensée pour toi...), flanerie devant les échoppes de souvenirs...

Puis c'est le grand départ pour la route de la mort ! Nos testaments ne sont pas faits, tant pis, on y va !




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5 décembre 2008 5 05 /12 /décembre /2008 23:18





















Nous vous avions quitté dans les sources d'eau chaudes, et nous nous retrouvons enfin dans le froid du lac titicaca...
Un lac à 3800 mètres d'altitude.... Quelle idée !!
Ou plutôt, bonne idée!! A cette altitude, rien ne vient déformer les couleurs et la luminosité du site. On se croirait un peu au bord de la mer méditerranée, si semblable, mais si différent pourtant...
« Titikaka » signifie puma gris en ayamara.

Nous embarquons pour les iles UROS, plus connues sous le nom d'iles flottantes. BIen sur, c'est très touristique... Mais c'est aussi pour cela que l'on nous fait un exposé très didactique sur la construction des ces fameuses iles flottantes, petits exemples à l'appui...

Comment ils découpent à l'automne des grands parallelepipèdes de racines de totora (roseaux), qui flottent naturellement... Comment ils les assemblent et les fixent à l'aide de pieus en Eucalyptus pour former une plateforme, comment ils les recouvrent ensuite d'1 mètre d'épaisseur de totora... S'ensuit la construction des maisons (on est loin de nos constructions modernes... Tout est en roseaux !), et la vie, rythmée par les touristes (maintenant), les tempêtes, et la construction de nouvelles iles ! Leur durrée de vie de 20 ans les obligent à en reconstruire en permanence... Comme les chadocs !
Marcher sur ces iles est assez étrange: Même si elle sont très compactes et mesurent 3 mètres d'épaisseur, on sent un sol mou... Très mou ! Je ne ferais pas un marathon là-dessus ! (inutile de m'inscrire au marathon de La Rochelle, je ne ferais pas celui-là non plus !)

Ici, ils mangent du roseau, se brossent les dents avec du roseau, en batissent les iles et les maisons, en nourissent leurs vaches et leurs cochons... Il faut dire qu'il n'y a rien d'autre alentour, alors, ils se sont adaptés... Même les barques sont en roseaux ! Nous prenons une barque de type "bateau de viking" pour aller d'une ile à l'autre, non sans une petit pensée pour Eyvind et Asse, les vrais vikings qui nous avaint accueillis à Oslo !
Nous achetons quelques babioles (légères !), et reprenons le bateau pour l'ile d'Amantani. Les enfants à l'allée ont un peu eu le mal de mer, ou plutôt le mal de lac, nous rappelant pourquoi nous sommes finalement partis en vélos, et non pas en voilier !!


Amantani est une ile très sauvage. Pas d'hotel ni de restaurants, mais une organisation sans faille lorsqu'il s'agit d'accueillir des touristes ! Chaque famille accueille à tour de role dans sa maison les touristes du jour ( qui sont d'ailleurs de plus en plus nombreux !). Aujourd'hui, ce sont 4 bateaux qui accostent, mais à la pleine saison, pas moins de 15 bateaux déversent chaque jour leur quotas de touristes (et de devises...).
Nous sommes installés dans une famille qui a qu'un garçon de 9 ans et une fille de 14 ans. Notre hote cuisine á même le sol (en terre battue), et cuit le repas sur un feu de bois... La maison est en adobe, le robinet d'eau à l'exterieur, et le tirage de la cheminée pourrait être amélioré!

Nous mangeons à leur côtés, une soupe de quinoa, du riz et du fromage, et  prenons le temps de regarder comment notre hote file la laine, et tisse une étoffe complexe aux couleurs chatoyantes, puis partons pour une petit marche jusqu'au sommet de l'ile, à plus de 4000 mètres ! A cette altitude, tout bicycletton que nous sommes , ça tire un peu, et le palpitant nous rappelle notre grand age ! Jules, quand à lui, fait le malin, et double presque en courant tout le groupe, pour arriver le premier en haut, fier de sa pleine forme ! Nous aussi, sommes fiers de lui !
La soirée se termine par une petite soirée folklorique: nous revétons les accoutrements de l'ile, et nous joignons à nos hotes pour des danses au son des flutes de pan. Jules et Faustine s'en donnent à coeur joie, ne manquant pas de cavaliers (cavalières), tandis que je me sens un peu ridicule dans mon costume (une jupe longue de Bolivienne me fait une très peu élégante mini-jupe !).

Nous échaperons de peu à l'orage qui éclatera ce soir là. De toute façon, nous ne dormons pas dans la tente !
Marick, quand à lui, est épuisé... Encore... Il ne nous facilite pas toujours le voyage !

Le lendemain, pancake au petit déjeuner: je ne pense pas que ce soit trés local, mais c'est très très bon ! Et nous voilà repartis sur l'ile de Taquile.

J'ai adoré cette ile, emprunte de traditions très fortes et très ancrées.  Voilà 20 ans que Joël et moi nous jurons chaque année que "c'est promis, l'année prochaine, nous allons en corse", et bien ça y est ! Pour la première fois, j'ai eu un petit aperçu de la corse ( la température de l'eau mise à part !). Des rivages escarpés, une eau presque aussi bleue que le petit cube que l'on met dans les WC, des habitants tout burinés et tout ridés, des femmes avec un grand chale noir sur la tête, et un ane à leur côté...

Une différence notoire toutefois : Ici, les hommes ont un bonnet sur la tête, et ils le tricotent eux-même !!! Surprenant, non ?
Je pense à beaucoup d'entre vous, et en particulier à papa, à mon beau-père, à Christian, à Pascal, et plein d'autres hommes de mon entourage, qui auraient avec beaucoup de joie, de patience et d'application gouté aux aiguilles à tricoter s'ils étaient nés sous d'autres cieux...
Ici, les hommes mettent un bonnet pointe en avant ou en arrière jusqu'à 13 ans, puis pointe sur le coté droit pour dire que l'on est un coeur à prendre, et pointe sur le côté gauche si le coeur est pris. Si le coeur est pris, les tourteraux vivent ensemble pendant 5 à 6 ans. Si, au terme de cette période, le petit couple a 1 ou 2 enfants, ils sont autorisés à se marrier. Dans le cas contraire, ils doivent se séparer ou quitter l'ile...

Pour draguer, les hommes lancent de tout petits cailloux sur les jeunes filles. Il faudra que je surveille les poches de Jules !
Nous avons mangé là une truite du lac titicaca ( prononcer un truc du genre titi-krhâ-krhâ,sinon, vous allez vous faire luncher !), sur une terrasse sublime, avec vue sur le lac, et pas un touriste en vue (à part un couple de toulousains avec lequel nous avons sympatisé, et qui sont eux aussi sortis des sentiers battus !)...
Le silence, la beauté des paysages.... Wahou !!!!

Et... Retour à Puno.... Dernière soirée pizza (nous avions une fringale de pizza, et nous avons mangé 3 fois dans la même pizzéria), et départ en direction de Copacabana, ville frontière avec le Pérou...
Nous longeons le lac, découvrons des villages dont l'activité principale est de faire sécher le totora des iles Uros, longeons de sublimes montagnes, et pédalons vers la Bolivie avec beaucoup d'entrain et d'impatience...
Nous avons eu plusieurs soirs de la pluie, nous sommes inquiets pour la suite: la saison des pluies arrive à grands pas !
Notre dernier soir au Pérou ne nous rassurera pas:
Nous installons nos tentes derrière une petite, toute petite maison en adobe, et passons la soirée à discuter avec la petite famille qui vit là, avec poules, poussins, cochons et... un petit garçon !

Nous nous couchons tandis que notre hote nous rassure ; il ne pleuvra pas cette nuit.
Et il avait raison ! ll n'a pas plu ! 
IL A GRÊLÉ comme jamais !!!
Joël s'est habillé en vitesse pour sortir surveiller: il avait vraiment peur que la tente ne soit endommagée... Tout était blanc, comme s'il avait neigé ! Heureusement, nous n'avons pas eu à déplorer de dégats, et les oeufs de caille qu'un géologue nous a prédit sur notre route avec force gestes ne seront pas pour ce soir... OUF !
Joël peut retrouver la chaleur douilette de sa couette ! Hotel 100 000 étoites !
Le lendemain, il restera même un peu de grêle sur les bas còtes de la route...

Au revoir, Pérou !!



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17 novembre 2008 1 17 /11 /novembre /2008 04:48

Lorsque l'on arrive sur le site du Machu pichu, on oublie la galère pour y arriver !
Et pourtant... Qulle galère !!

Les billets de train, que l'on attend depuis 11h00, et que l'on obtient enfin à 19h00
Le train que l'on doit prendre à midi, et qui part à 22h30, lorsqu'ils ont enfin trouvé un wagon supplémentaire (pour les touristes, car dans ce train, on ne mélange pas touristes et les péruviens), et... une locomotive !!
Le fait que ce train soit quasiment un monopole, et qu'on soit obligés de débourser 200€ pour les 45 km de train, alors que l'on a payé 10 €  les 80 km précédents, en bus ! C' est 10 fois plus cher pour les touristes que pour les péruviens...
Les 6h00 de sommeil de la nuit, alors que l'on s'était levès 'a 6h00 du matin pour prendre un train tôt...

Et puis, on arrive au Machu pichu, et c'est tout simplement magique... MERVEILLEUX... MAGNIFIQUE !!!

Ca y est !!! Nous y sommes !!! La montagne, derrière, s'apelle le Wayna Pichu, et nous y sommes monté, à pied (ou plutôt, grimpé !)

Ici, tout est vertigineux... Et ceci au sens èthymologique du terme !
déjà, pour monter, nous prenons une route à flanc de montagne, qui enchaine les virages en épingle le long d'un apic incroyable !
Et sur place, nous en avons le souffle coupé...
Au delà de la carte postale, que tout le monde a vu, c'est le paysage qui l'entoure qui nous étourdi...

Des falaises abruptes tout autour, un site qui semble posé sur le toit du monde, en communion totale avec le ciel...

Nous montons sur le wayna-Pichu, la plus grande des 2 montagnes qui surplombent le site.

Marick, qui est pourtant crevé, montera jusqu'en haut sans ëtre porté, car il a été doublé par ses "super-copains", 2 couples de retraités que nous avons rencontré la veille, pendant nos longues heures d'attente autour de la gare du Machu-pichu. Il veut à tout prix les rattraper, et c'est poussé par cette énergie qu'il trouvera les ressources pour se hisser là-haut.

Et pourtant, le chemin est bien raide et escarpé...
Mais tout le monde sait que les mulets sont les meilleurs grimpeurs sur terrain difficile...

Du haut du Wayna pichu, la vue est encore une fois vertigineuse... Et il ne faut pas avoir peur du vide...

La descente est assez dangereuse. très très abrupte, à certains endroits, un faux pas peut se terminer 400 mètres plus bas... Je suis très tendue, et je ne lache pas la main de Marick, qui fini par comprendre que ce n'est pas pour l'embêter... Tout le monde est très prudent, et je suis très soulagée lorsque nous arrivons sur la "terre ferme", pour signer le registre qui enregistre le retour sain et sauf de la petite escapade...

Un oiseau de race indeterminé surveille les allèes et venues des touristes, faisant fi des falaises et des apics qui m'ont tant impressionnés...

 Dernière photo, nous avons passé 8h00 sur le site !  Un jour exceptionnel !!

Pour se détendre, nous sommes ensuite allés nous baigner dans les sources d'eau chaude d'agua-galientes. Les enfants sont ravis, et semblent avoir passé l'une des plus belles journées de notre périple... Ils ne savent pas encore que demain, c'est levé à 4h30, pour prendre le train retour du machu pichu. Ce sera tellement difficile que Marick passera la journée d'aujourd'hui à dormir !


Nous connaissions 5 merveilles du monde (ils font du vélo sur la cordillière des andes...), et bien c'est certain, le Machu pichu est bien l'une des 7 nouvelles merveilles du monde !
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10 novembre 2008 1 10 /11 /novembre /2008 21:20
Et bien !!
Nous y voilà !
Nous sommes arrivés jusqu'à Puquio, petit village situé entre Nasca et Cusco, sur une route assez peu fréquentée par les touristes parce que très longue et cumulant de très forts dénivelés.

Puquio, petite villedans laquel peu de gringos s'avanturent...

Et nous confirmons... ÇA MONTE !!!!
Les routes ne sont jamais très raides, entre 4 et 6% de pente, mais ça monte jusqu'à 4300 mètres d'altitude... Alors, c'est dur, c'est long....
Des lacets, il y en a eu, sur cette route qui monte sur la cordillière !
Pour commencer, nous nous chargeons comme des bouricots: en effet, tout le monde nous a confirmé que jusqu'au km 52, à 2900 mètres d`altitude, il n'y avait aucun point de ravitaillement, eau ou nourriture. Et pour monter si haut, à vitesse de bicyclettons, il nous faut 2 jours ! Nous nous chargeons donc de riz, pates, pain, confiture et autres biscuits, mais surtout de 30 litres d'eau, partagés entre Joël et moi (les baudets du poitou sont au Pérou !!). Jules prends tout de même 3 litres, et Faustinette est épargnée !

Dès les premiers km, nous croisont un couple de Français en camping car (le dit camping car se prénomme Jules ! www.levoyagedejulesetjim.com ) qui nous offrira un VRAI café. Aussitôt rencontrés, aussitôt adoptés ! Les enfants s'installent dans le camping car, et se font chouchouter par Valérie, qui leur offre lait frais et petits gateaux... Sortir de ce petit coin d´Europe pour rejoindre les vélos dans une montée avec un soleil de type rotissoire ne sera pas facile !
Pendant ce temps, un autre couple, en land rover, nous refait le plein d'eau: nous avons déjà bu 3 litres ! Leurs derniers bonbons kréma bien français attérirons dans la sacoche de Jules !

Notre premier jour d'ascension nous mène à 1700 mètres d'altitude. C'est là que nous plantons la tente, et préparons rapidement le repas du soir.
Le paysage est tout simplement indescriptible... Un désert de sable, de poussière et de pierres, des montagnes aussi loin que peut porter notre regard... On nous avait prévenu, mais c'est bien ça: cette nuit là, nous dormons sur la lune... Le soleil se couche, les couleurs nous éclaboussent, l'émotion de voir de si superbers paysages nous étreint... Minute de silence...
Ce n'est pas le sahara, mais ça y ressemble bigrement !
Les températures sont encore supportables, mais après la chaleur écrasante de la journée, nous frissonnons rapidement... Une toilette particulièrement rapide (l'eau est très précieuse), mais tout de même efficace, et nous voici au lit, à 20h00 !! Nous avons une pensée pour Patrick, Isabelle, Emilie et Victor, car pour la première fois, nous sommes certainement couchés avant eux !!!

Le lendemain, nous nous levons à 6h00 du matin. Pire qu'à l'usine !! Mais heureusement, il fait déjà chaud dans les tentes, et nous profitons à nouveau de ce superbe paysage dans les premières lumières du soleil.
Nous démontons les tentes, essayant de ne pas trop embarquer de poussière de lune dans nos sacoches. La dernière fois que nousavons planté la tente, c'était avant notre arrivée à Paris ! Autant dire il y a des sciècles !
Et c'est reparti...
Nous venons de tout là bas là bas, loin loin loin dans la vallée !
ça monte toujours... Doucement, régulièrement.... Mais ça monte encore... On nous dit qu'il y a un village dans 2 km, plus ou minus.... Ce sera plus !
Au bout de 10 km, nous nous résolvons à nous arréter pour manger sans plus attendre. Il est 3h00, nous n'avons toujours pas mangé, et nous sommes épuisés ! En repartant, nous mettrons finalement 50 minutes supplémentaires pour rejoindre le dit village ! C'est là que nous planterons la tente, et passerons notre seconde nuit, à 2800 mètres d'altitude. Au repas, soupe chaude et pàtes. Tout le monde est couché à 20h30 ! Il fait déjà très froid, et je ne sais pas pourquoi, mais nous sommes un tantinet fatigués...

6h00. Le réveil sonne !
Pourtant, ce n'est pas l'heure d'aller au boulot !
Copieux petit déjeuner, et premiers coups de pédales ! Au programme de la journée, surprise ! De la montée !
Nous avons refait nos réserves d'eau, et le moral est bon.
En plus, la montée semble un peu moins forte que la veille. Pourtant, dès les premiers km, nous sentons que nous ne sommes plus tout à fait au niveau de la mer: Joël ressent le spleen du poisson rouge dans un bocal dans lequel on aurait oublié de changer l'eau... Le souffle est court, et l'oxigène nous manque !
Mais les virages s'enchainent bien, et nous crapahutons, certes lentement, mais bien régulièrement. Marick ne fait pas grand chose, mais Jules et Faustine se débrouillent comme des chefs !
Seule la fin de la journée est très difficile.
Les 5 derniers km pour rejoindre ce que nous pensons être un village sont un vrai suplice pour tout le monde. Nous nous arrêtons régulièrement, et nous avons l'impression que nous n'arriverons jamais aux maisons que nous voyons, là -haut, tout au bout...
Mais n'est pas bicycletton qui veut ! Et mètre après mètre, nous avançons, jusqu'à arriver au "village": en fait, 4 maisons ! JE m'arrête à la première, et demande immédiatement un coin pour dormir. Le soleil se couche, et nosu sommes à 4000 mètres d'altitude: il fait déjà 4 Degres... Nous sommes en short, gelés, épuisés, et les enfants craquent un peu....
Tout de suite, la dame nous propose une hutte en paille: après avoir dormi sur la lune, nous voici dans la maison des petits cochons !!
Le loup ne viendra pas dans la nuit, et la maison des petits cochons tiendra toute la nuit !! Qui a dit que les huttes ètaient des habitations africaines ??
Bien elle est toute petite.
Bien sur, elle n'est pas étanche.
Bien sur, le sol est en terre battue.
Bien sur, il y fait très froid, presque aussi froid que dehors...
Mais qu'est-ce que c'est BON !!!!
La petite dame nous fait à manger du riz est des oeufs pour 3 sols par personne (0,75€), de l'infusion de feuille de coca bien chaude, et c'est le bonheur... Le moral des enfants remonte, la température du corps aussi: nous voici maintenant équipés de tous nos vêtements les plus chauds !
Et pourtant, il y a moins d'une heure, les sourires étaient dans l'autre sens...
Nous mangeons sous des cranes de vigogne ou de chèvre, un hibou empaillé nous regarde: nous en sommes certains, c'est le vrai Pérou que nous cotoyons aujourd'hui !!!
Une des filles de notre hote nous fait des danses traditionnelles, et Jules s'y essaiera aussi un peu, au grand bonheur de tous !! Mais la fatigue est là, et nous ne danserons pas jusqu'à l'aube !!
Petite séance de danse quechua !
Nous rejoignons notre hutte, et passons notre première nuit à 4000 mètres !

Le lendemain, nous déjeunons du même repas que la veille. Pas de mal des montagnes à l'horizon, et un moral au beau fixe !
Nous parlons longuement avec notre hote, qui nous raconte qu'elle a eu son premier enfant à 15 ans, et que son mari est mort après lui avoir donné 5 autres enfants. Elle a maintenant 42 ans, et vit avec les plus jeunes de ses enfants et sa fille mongolienne, très attachante et très drole.
La conversation est interrompue par un car de touristes péruviens qui s'arrêtent là pour pause pipi. Nous sommes bientôt la cible de tous leurs appareils photos ! Pire que Carla et Nico ! Et la photo avec lui, et avec elle, et avec tout le groupe, et il manque Jules, puis Marick, et la photo oú je tiens untel par le cou, et le copain de untel qui veut la même photo !!!
Lorsque les roles s'inversent, et que les touristes deviennent eux-même objet de curiosité !
Heureusement que le car doit repartir, car je crois que nous avons éteés le clou de leur voyage...
Les enfants échangent des petits cadeaux avec les enfants de la maison, et c'est bientot le départ... séquence émotion...
Notre hote et ses filles devant leur maison
Dernière ligne doroite pour le col du parc nationnal de pampa galeras, réserve de vigognes...
Là, nous sommes tellement à notre bonheur de découvrir les centaines de vigognes qui nous entourent que nous ne voyons pas passer ces derniers km de montée...
Les vigognes sont partout !!
Jolie vigogne, comme nous t'avons trouvée belle ! et si gracieuse face à tes cousins lamas et alpagas...
Elles traversent même devant nos vélos, et n'accélerent le pas que lorsque nosu sommes à quelques mètres d'elles ! L'une d'entre elles sera même coincée entre le tandem et la roche, et suivra le tandem, à côté de Marick, à 2 mètres de lui ! C'est vraiment un des moments magiques que nous attendions depuis le début de la montée !
Et le début remonte à il y a 3 jours !!
Quelques lamas, au détour d'un virage...
Puis vient, enfin, la descente ! 25 km de bonheur !
Nous dormons dans le batiment de l'association qui s'occupe de la préservation des vigognes, qui nous accueille généreusement, et nous propose une salle dans laquelle nous rentrons vélos et bicyclettons.

Nous sommes fiers de nous, et heureux d'avoir vaincu la montagne !!
Bien sur, il en reste, des dénivelés ! Depuis Puquio, on nous annonce déjà 1,5 jours de montée, puis re-descente, et montée, et ainsi de suite jusqu'à Cusco...

Mais qui c'est les plus forts ????
Hein ?
Qui c'est ????
Un manifique condor passera juste au-dessus de notre tête !! Wahouuu !!
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28 octobre 2008 2 28 /10 /octobre /2008 21:47
Voila !!!!
Nous sommes a nouveau sur les routes du monde !!
Marick est réparé, Faustine aussi, et les bagages sont bien tous accrochés au vélo ! tous là !



Humberto -le padre-, et Pocho, nous a emmené en voiture au km 21 de la panaméricaine, afin que nous quittions Lima sans autre soucis, et nous avons enfin enfourché nos montures, comme Lucky luke !



Elles nous ont tout d´abord apparues bien lourdes et indociles, aprés si longtemps sans pédaler, mais la forme est vite revenue !!

Les premiers km étaient encore la sortie de Lima, assez peuplés et fréquentés....



Puis...
Le désert á gauche....
Le pacifique sud, á droite...
Les dunes de sable á perte de vue....
C´est certain, nous sommes bien partis !!

Tout de suite, nous sommes agréablement surpris d´etre si souvent encouragés par tous les véhicules qui nous doublent ou nous croisent  : camions, cars, voitures, motos, moto-taxis... Nous avons trés souvent le bras levé pour leur faire signe, et leur sourire nous donne beaucoup d´energie ! C´est incroyable á quel point nous sommes klaxonnés ! Des petits ¨tut tut¨ sympatiques ! La photo ci-dessus a été prise par un péruvien qui sést arrété en voiture pour nous photographier: Ca arrive régulièrement !
Nous mangeons au bord de la route notre premier POLLO PAPA FRITA con AROZ (poulet frites et riz), trés bon, et vraiment pas cher. La dame est gentille, nous nous sentons bien !
Le soir, nous cherchons pour la premiére fois un endroit pour dormir, et nous voici ballotés entre l´église, une école, les pompiers, et un centre d´urgences médicales, qui nous refusent tous l´hospitalité. Heureusement, miryan nous accueille finalement dans son tout petit chez-elle ! Elle est adorable ! Et comme les lois d´urbanisme et la météo sont plus cléments qu´en France, nous dormons dans 2 petites cabanes situées sur le toit de la maison ! Nous passons notre premiére soirée á discuter en espagnol, et... c´est difficile ! Mais comme tout le monde y met de la bonne volonté, la soirée n´en est pas moins trés sympatique !


Le second soir sera un peu moins heureux ! Nous trouvons rapidement un hébergement, mais une fois installés et la nuit tombée, il nous faut payer !! Nous négocions aprement, et jurons, mais un peu tard, qu´on ne nous y prendra plus ! Le seul avantage, c´est que Marick joue beaucoup avec les enfants, et que nous sommes dans une boulangerie : Le lendemain, nous prenons un excellent petit déjeuner !

Pour continuer, nous allons á Cañete, sur la plaza de armas, au centre de la ville, et des journalistes nous interviewent pour la radio locale ! Notre espagnol n´est pas encore trop au point, mais nous nous débrouillons comme des chefs ! Sauf... lorsque par exemple, on nous demande notre nom, et que l´on répond que ca va ! Mais nous progressons, nous progressons ! Finalement les journalistes téléphoneront au maire, et c´est dans la bibliothéque de la mairie que nous dormirons !!!

Enfin, avant-hier, Blanca se charge de nous trouver un logement ! Et quel logement !! Elle téléphone á un frére franciscain, qui nous accueille dans sa confrérie, dans une petite maison individuelle, type chalet de vacances européen ! Ils nous préparent aussi un excellent repas, et c´est ensemble que le lendemain matin, nous prendrons un petit déjeuner particuliérement copieux ! Il y a meme du fromage suisse, donné en secour lors du tremblement de terre de 7,9  sur l´echelle de richter, qui ébranla la région de Pisco l´année derniére... Blanca nous racontera avec émotion comment elle avait cru la fin du monde arrivée ce jour lá.... 7 minutes d´une violence inouie, qui firent des dégats que l´on peut encore voir aujourd´hui...Toute la famille de bicycletton a senti un tremblement de terre à Lima (intensité 4,6 je crois), mais il était beaucoup moins fort que celui-ci, heureusement  !! Les enfants étaient plutôt ravis !

Les schtroumfs se sont baignés pour la premiére fois dans l´océan pacifique, jouant avec les rouleaux et courant comme des fous !!

Quand à nous, nous avons sagements attendu sur la plage: l´eau est bien bien froide !!

Surtout, à Barracas, nous sommes allés aux iles Balletas, surnommées ¨les gallapagos du pauvre¨...
D´après notre guide, elles n`ont pas trop à envier aux vraies iles gallapagos, et
C´etait fantastique !! Nous y avons vu dauphins, manchots, lions de mer par milliers (otaries), pélicans, cormorans, fous de bassans... Un moment inoubliable !




Nous sommes mantenant dans une superbe oasis, à côté de Ica. Jules va partir avec Joël cet apres midi faire du surf des sables: Montée des dunes en buggies, et descente en surf !!
Dans 3 jours environs, nous arriverons á Nazca, et ensuite....
Ce sera parti pour 4 000 mètres de dénivelés positifs, sur une route de 99 km de long. Que de la montée, que de la montée, que de la montée.... Longtemps, longtemps, longtemps....
Pensez à nous !!!!! En plus, la pluie va arriver !

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